Le BOULEDOGUE FRANÇAIS 

Par France Yorel

Photo Vanessa Palluat Roux

Issu du bulldog (bouledogue anglais), ce petit chien à l’air mutin se différencie de ce dernier par le port de ses oreilles qu’il portent droites et son physique moins massif.


Les combats de chiens ayant été abolis en 1835, les éleveurs ont, peu à peu, réduit la taille de leurs  molosses de combats pour en faire des chasseurs de rats ou de souris.


Tellement petits qu’ils les appellent à l’époque  des toys bulldogs (bulldog jouet)!


A la révolution industrielle, certains denteliers quittent l’Angleterre pour s’installer dans le nord de la France avec leur toys bulldogs, et suite aux différents croisements avec les chiens locaux, des doguins terriers* et des carlins, apparaît le bouledogue français tel que nous le connaissons aujourd’hui.

Treize ans de vie commune

Découvrez notre belle histoire de bouledogue en cliquant sur la photo ci-contre:

Et c’est ainsi que ce petit chien gagne le coeur des Français.


Le grand couturier Yves Saint Laurent était un adepte du bouledogue français. Il en a eu quatre dans sa vie, et tous s’appelaient Moujik.

 

Petit molosse à la force tranquille, compagnon idéal des enfants et des personnes âgées, adaptable et pouvant  vivre en appartement, on le voit partout !

Boute-en–train, il adore sa famille et sa famille l’adore.

 

Trop sans doute, car chien à la mode veut dire reproduction intensive nuisible à la santé de la race.

 

Vanessa, qui possède un bouledogue depuis treize ans, prévient :

 

Renseignez-vous bien. 

Ne choisissez pas un éleveur qui fait de multiples races.

Prenez quelqu’un qui privilégie l'élevage familial avec une à deux portées par an, qui ne vit pas de ça. 

Quelqu’un qui fait faire les tests importants à ses adultes, comme la rotule, la dysplasie, le coeur etc.”

 

Sa robe peut être blanche, noire ou fauve, le fauve peut être bringé.

Ayant une digestion difficile, son alimentation doit être de qualité.

 

Le bouledogue a la réputation d’être le chien idéal des non-sportifs, mais avec un entraînement quotidien (en dehors des grosses chaleurs à cause de son nez écrasé), ce petit molosse peut tout à fait accompagner les sportifs amateurs.

 

*Les doguins étaient les chiens des bouchers

 

 © CELSIUS Prod, SABAM2019