UNE PASSION PARTAGEE


Interview de P Aulette par France Yorel 


Photos: P Aulette



Le premier chien de Paulette était moitié labrador, moitié groenendael. Dans ses souvenirs d’enfance, c’était le chien parfait !

 

C’est en cherchant le chien idéal pour sa famille  qu’elle renoua avec le groenendael : un chien rustique, de grande taille,  capable de la suivre dans ses promenades à cheval . Impressionnant sans être agressif.

 

Son premier groenendael fut Saxo. Il vécut jusqu’à l’âge de treize ans.

 

L’éleveur qui lui avait vendu Saxo devint l’ami de la famille, et quand il décéda, Paulette décida, avec une  amie, de poursuivre son travail.


Toutes deux firent une demande d’affixe auprès du club des groenendaels de la SCC (société centrale canine).


Elles choisirent «   le domaine de

Saxane » , en hommage à Saxo.

Aujourd’hui, Paulette a deux femelles,  Maylee et Peng , et trois mâles, Jet, Heaven et Ness.


Son amie a  Noon, une femelle en âge de se reproduire. Elle élève aussi deux femelles  à la retraite, âgées de onze et treize ans. 


Il est prévu que chaque chienne ait une portée tous les deux ans, mais pas au-delà de leur septième anniversaire. Ensuite, elles seront stérilisées et continueront à couler des jours heureux au sein de la famille.


Paulette pense que le groenendael est un chien facile à éduquer.

 

Il adore apprendre et faire plaisir à son maître. C’est un véritable pot de colle.

 

Une fois bien éduqué, le groenendael est facile à vivre. Il est joyeux et à l’aise partout. Tout le monde craque pour les cinq groenendaels de Paulette.

 

Ils font la fête à tout le monde et sont doux avec les enfants.

 

Parfois , certaines personnes en ont peur… le mythe du loup noir, mais la plupart  des gens ont envie de les caresser.

Il y a très peu de groenendaels en France. Durant l’année 2020,

il n’y a eu que 481 naissances.

Concernant la santé, Paulette confirme que le groenendael est un chien robuste.

 

C’est un chien qui n’est pas fragile.

Pour entretenir son pelage, un brossage régulier suffit. Un peu plus en période de mue. Un peigne avec des dents rotatives fait l’affaire. Le groenendael  ne  sent pas le chien, c’est vraiment un plus.

 

Pour ne pas abîmer ses poils, Paulette conseille de ne pas lui laisser le collier autour du cou en permanence.

 

Il lui faut aussi une nourriture de qualité, des vaccins et des sorties régulières.

Il faut prévoir un budget pour le vétérinaire : visite annuelle, vermifuges, antiparasitaires.

 

Paulette nous informe qu’il y a très peu de groenendaels en France. Durant l’année 2020, il n’y a eu que 481 naissances.

 

Le groenendael a besoin d’exercices.

 

C’est un chien de berger, donc une grande promenade par jour est nécessaire, en plus des sorties hygiéniques. C’est un excellent randonneur. On peut aussi l’occuper avec des jeux qui le font réfléchir.

 

Les rencontres avec les autres chiens se passent bien si le jeune groenendael est sociabilisé tout petit.

 

Mes mâles n’ont jamais été castrés et il n’y a pas de problème.

 

Paulette emmène ses chiens partout  mais à tour de rôle. Ainsi, ils sont habitués à fréquenter les hôtels et les restaurants.

 

Paulette n’a aucun regret  mais ne souhaite pas devenir une éleveuse à grande échelle.

 

Les chiots sont élevés à la maison et  je veux garder ma passion intacte. Je suis les bébés et prends le temps de sélectionner les bonnes familles pour eux.

Tous mes  chiens sont  des membres de ma famille, de vraies éponges qui sentent nos états d’âme. J’arrive à faire des balades  à cheval quand même, mais il est clair que je ne peux pas  m’absenter longtemps à cause des chiots.

 

Paulette conseille à tous ceux qui voudraient un groenendael de se rendre chez un éleveur et de l'interroger.

 

Il est primordial de voir si le groenendael correspond à votre mode de vie.



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