Un chien au poil

Interview par France Yorel  de Laura Gasquez

Photos L Gasquez

NEYA/Sibylle Geoffroy

Le tout premier chien de Laura est Moka, un pinscher nain.

 

Pourtant, Laura préfère les chiens de grande taille, mais quand on vit en appartement, il faut bien  faire des choix.


Connaissant le caractère du pinscher, qu’elle compare au jack russel pour l’énergie et l’affection, elle n’a pas choisi son  chien au hasard.

 

C’est en parlant de son envie d’adoption à une amie qui en possède deux, que Moka lui est proposé par l'intermédiaire

d' une connaissance.


Il a déjà cinq ans et on prévient Laura qu'il n'aime pas les  chats.


Elle souhaite faire le test « chats » avant de l’adopter, et tout se déroule bien. Moka fait tout de suite la différence entre les  chats  de Laura et ceux de l’extérieur.

Il a fait preuve  d'une grande capacité d'adaptation car il a grandi cinq ans dans une famille, et le jour où même où je l'ai récupéré, il semblait chez moi comme chez lui.  Il a très vite pris ses marques, je n'ai pas senti de chamboulement en lui, et pourtant, c'était un changement radical de vie à un âge avancé. J'ai l'impression qu'on a eu un coup de foudre mutuel quand on s'est rencontrés, il s'est littéralement jeté sur moi, m'a couvert de bisous et est parti avec moi sans sourciller ni même se retourner. Je n'en revenais pas !

C'était le 21 décembre 2019, et depuis c'est un grand bonheur au quotidien.

 

Son Moka est , depuis,  un vrai pot de colle.

 

Tout le temps collé à moi quand je suis chez moi, il est, en prime,  protecteur à mon égard, notamment vis-à -vis de la gente masculine. Il est également d'une grande intelligence.

 

Depuis l’adoption de Moka, Laura n’est pas partie en vacances car elle appréhende de partir sans lui vers des destinations lointaines.

 

Si je pars dans un pays très froid par exemple, je pense que je le ferai garder, mais avant ça ,  il faudrait vraiment que je trouve une personne de confiance qui puisse me donner des nouvelles au quotidien, sans quoi je serais morte d'inquiétude.

 

Pour les petites absences quotidiennes, Laura préfère laisser Moka au calme dans l’appartement, pour lui éviter le stress de la foule et du bruit.

NEYA/Sibylle Geoffroy
ORIA/Stacy Roux

"C'est un grand BONHEUR

au quotidien. "

Moka est très sociable en général. Il adore les enfants et peut passer des heures à jouer avec eux. Par contre, il est plus méfiant vis-à-vis des adultes et au début, il aboyait et grognait sur toutes les personnes croisées dans la rue. A force de patience et de promenades, il ne réagit plus et est serein. A la maison, il laisse entrer les invités chaleureusement.

 

J'invite chez moi quelqu'un qu'il ne connaît pas, étant donné qu'il me voit laisser entrer la personne, il l'acceptera comme un ami et lui fera la fête pour l'accueillir. Je peux également rendre visite à des amis avec lui, il se montre alors très câlin et joueur avec mes hôtes. 

 

Malgré sa petite taille, Moka est une pile électrique qui a besoin de se dépenser. Une heure trente par jour de balades est une bonne moyenne d’après Laura. Cependant, la nouvelle éducation de Moka n’a pas été compliquée à mettre en place.

 

Avec de la douceur, de la patience et aidé et quelques friandises, on arrive relativement rapidement à avoir des résultats. Mais le plus tôt est le mieux. Plus l'âge est avancé, plus c'est compliqué comme pour toute race. Mais ce sont des chiens relativement attentifs, ça aide. 

 

Laura admet que l’éducation dépend de ce que l’on attend de son chien.

 

Pour certains, il est formellement interdit de partager son lit avec son chien. Pour ma part, il a accès au lit et au canapé, ce n'est pas pour autant qu'il ne m’obéit pas à côté. Une des seules règles que je lui impose est de ne pas réclamer de nourriture quand je mange. Il a très bien compris qu’il peut avoir droit à un petit reste lorsque j'ai terminé mais que ce n'est pas systématique. C'est tout à fait intégré, du coup il reste sage pendant que je mange. 

 

Laura connaît bien les pinschers car il y en a aussi dans son entourage.

 

C'est un chien sensible au froid du fait qu'il a le poil très court, ce qui en fait un chien d'appartement par excellence, ce n'est pas du tout un animal à laisser dans son jardin quand on est absent. Il faut évidemment veiller à lui apporter un apport nutritionnel correct, et bien faire attention à protéger son chien du froid et de l'humidité auquel il est sensible. 

Pour cette race, les maladies à risques sont : nécrose de la tête et du col du fémur, plaques cutanées, dystrophie cornéenne.

 

Moka n’a pas besoin d’avoir les dents brossées ni détartrées, ces dernières sont blanches naturellement, ce qui étonne agréablement le vétérinaire.

Les conseils de Laura :

 

Bien réfléchir avant d’adopter un pinscher.

C’est un engagement à long terme car il peut vivre jusqu’à seize ans.

Le pinscher est petit mais a besoin d’attention et d’activités physiques.  


© CELSIUS Prod, SABAM2021

 

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